« La Sainte Laelith est ineffable, La décrire ne serait qu’une fable. » Alex Andrin, conteur.
« Que dire de Laelith hormis que c’est le meilleur univers jamais conté par les scribes de Casus Belli.
En guise d’univers, il s’agit plus principalement d’une grande cité, haut lieu de pèlerinage pour l’ensemble des mortels, située sur un plateau rocheux, en haute altitude, au bord d’un gigantesque lac, l'Altalith.
Laelith est une Ville Sainte, dirigée par quatre temples représentant chacun un des quatre éléments primaires. A la tête de ces temples se trouve le Roi-Dieu, lien uniforme et porte parole du peuple auprès des Puissances de chaque panthéon.
Autrefois, Laelith fut terriblement secouée par un horrible cataclysme que les citadins baptisèrent le Châtiment. Depuis, sa configuration géographique n’est plus très ordonnée. La ville est en pente, du quartier noble, le point le plus haut, jusqu’au port où s’arriment les navires venus des Six Provinces alentours. Les rues sont parsemées de marches à tel point qu’il est impossible de s’y déplacer en chariot, et la ville est séparée en deux par une large faille où s’écoule, en contrebas, le torrent de l’Inlam.
Malgré cela, le commerce n’est en rien entaché et l’activité va bon train dans chaque parcelle de rue. La foule abondante est omniprésente, et la moyenne bourgeoisie côtoie tant bien que mal les plus démunis.
Les patrouilles de gardes, postées à chaque coin de rue n’empêchent pas la présence de nombreuses guildes de voleurs ou de marchands corrompus. Chaque corps de métiers y a sa propre guilde et des conflits territoriaux et politiques s’y déroulent chaque jour qui passe.
Laelith est un haut lieu de savoir, possédant les plus grandes bibliothèques et universités du Monde Connu.
La magie est discrète mais n’est pas mise de côté, et les plus grands jeteurs de sorts se retrouvent à la Cité Sainte pour débattre des mystères du Multivers.
Les arts ne sont pas oubliés et Laelith a le privilège d’accueillir un immense théâtre ainsi que les plus grandes écoles de musiques, de chants, et d’expressions artistiques.
Car la Sainte Cité est en avance sur son temps. Des inventions loufoques se créées chaque jour dans les nombreuses écoles de savants et l’artisanat nain, situé dans les mines en contrebas, rivalise avec l’ingéniosité des gnomes-bricoleurs.
Les rues pavées (appelées Echelles à cause de leur inclinaison) recèlent de nombreuses boutiques en tout genre, destinées à attirer le touriste en mal de sensation.
Sous la ville se trouvent les égouts, que certains appellent le Cloaque. Certains aventuriers y pataugent chaque jour dans les innombrables corridors souterrains, à la recherche de trésors oubliés. Mais peu nombreux sont ceux qui ressortent de ce labyrinthe dantesque, infesté des pires créatures innommables.
Mieux vaut rester à la surface, donc, et fréquenter l’activité de la cité.
Le travail ne manque pas pour l’aventurier : retrouver des personnes mystérieusement disparues, résoudre des crimes presque parfaits, déjouer les complots de sombres organisations, acquérir de la renommée, condamner les rouages diplomatiques de nobles corrompus, louer ses services pour une guilde de voleurs ou d’assassins, collaborer avec les espions du Roi-Dieu, travailler pour un préteur sur gage peu scrupuleux, explorer des lieux fascinants et inoubliables, résoudre des problèmes religieux capitaux et démanteler des sectes de fanatiques pour le compte d’un temple, fréquenter les postes de gardes et les nombreuses prisons (inévitable), rendre des comptes aux autorités (inévitable aussi), et moisir dans les salles de torture d’un sinistre nécromancien (comme moi au moment où j’écris ces lignes).
Mais ne vous inquiétez pas pour ça, j’ai plus d’un tour dans mon sac pour me sortir de ce pétrin. Car à Laelith, plus vous y vivez et plus vous décelez ses mécanismes. Votre vie ne vaut pas bien cher mais peut bien entendu s’acheter. Dans mon cas, ce n’est pas de l’or qui me sauvera. Les magiciens n’en ont cure. Mais j’ai de nombreuses relations au sein de la cité qui l’intéresseront sans doute. Car à Laelith, la meilleure arme c’est les relations, croyez-moi ! Ce peut être aussi votre pire fléau, suivant avec qui vous vous accoquinez.