Je sais, et ça me fais bizarre de parler de comics, et de super héros alors que je clame de partout que j'aime pas ça.
A priori, y'a que les imbéciles qui change pas d'avis, c'est pourquoi je doute fortement tellement ça m'a emballé.
Alors c'est beau, c'est cartonné, c'est en couleur, y'a plein de pages toutes réalisées par une équipe de gens doués.
Pour la forme, je serai intarrissable d'éloge: ce livre est un bijou où chaque dessin est sombre, un peu torturé, alors que la mise en page est d'une lisibilité parfaite. Les cases s'enchaîne bien, l'action est très cohérente, et ça me fait tout drôle de lire un bouquin de dessinateurs américains si proche du standard franco-belge que je chéri tant.
Et en plus l'action avec un grand A est florissante: ça tape, ça tire, ça bondit, et même dans les dialogue, les prises d'angle varient le plaisir. Du très grand art.
Au niveau histoire, la mention trois étoiles s'impose: Tony Stark, brillant ingénieur mêne son entreprise de fabrique d'arme tambour battant. Enfin, il menait. depuis quelque temps, il passe trop de temps en compagnie de bouteilles de whisky, s'isole des demaines complètes dans une pièce hermétique, et refuse de répondre au téléphone.
Notre héros un peu sociopathe doit tout de même sortir de son repaire une interview où on lui pose des questions TRES gênante: Stark est un vendeurs d'armes ultra performantes, un maître de la haute technologie (il doit sûrement collaborer avec Batman!) avec des hectolitres de sang sur les mains... et cette situation ne le laisse pas indifférent.
Après cette présentation, notre héros enfile son armure de combat volante et va faire un tour supersonique pour se détendre, quand il reçoit un appel téléphonique: une vieille connaissance lui demande de l'aide: son injection pour créer des super soldats lui a été dérobée... et elle a déjà trouvé un utilisateur.
Pour le reste... Vous n'avez qu'à lire.
J'ai adoré le contraste entre Stark le héro, qui nourrit expliçitement des désirs de rédemption et le vilain, parfaitement detestable... Mais hélas, authentique.
Il y aussi, et c'est assez rare, une scène relativement croustillante où Stark retrouve son mentor, un mec merveilleusement disjoncté qui n'est pas DU TOUT politiquement correct. Les héros y dicutent de la nature humaine, du progrés, du futur. LE fait que la discution s'achève sans suite ne résultat tombe bien, car chacun à des positions très tranché, et personne ne veut faire d'effort pour concilier sa position.
Plus qu'une réussite, cet album est un futur classique.